Edimbourg-uisée (encore et toujours)!

Publié le par Lily

Edimbourg 021Plutôt que de faire le catalogue des trésors qu'offre la belle Edimbourg, je préfère vous racontez toutes les belles surprises qu'elle nous a offert en l'espace d'un week-end.

 

Première surprise : les transports, si simple d'utilisation! Je ne sais pas si nous avons été particulièrement chanceux, mais nous n'avons jamais attendu plus de 5mn le bus (et même le dimanche et même par temps de pluie!). Là, c'est la fille à l'esprit pratique qui parle.

 

Et pour palier au manque de temps pour visiter la ville dans ses moindres recoins, nous avons profité du réseau de bus touristiques (Edimbourg 0774 au total) qui vous emmènent jusqu'au Port de Leith (où est amarré le célèbre Britania et où l'ancien quartier des Docks, réhabilité depuis, a servi de décor à "l'hallucinant" Trainspotting) en passant par le Jardin botanique, le tout neuf Parlement écossais, la prestigieuse Université (qui date du XVIe siècle tout de même! Et qui a même abrité en ses bancs Robert LoEdimbourg 071uis Stevenson et Sir Arthur Conan Doyle... Qui eut cru que Sherlock Holmes était écossais!) ou encore l'école des Beaux Arts, cher à cet astre de Sean Connery qui posa nu dans sa folle jeunesse (et je suis persuadée que moi aussi, avec un tel modèle, je l'aurais eu la fibre artistique!).

 

Pour se remettre de toutes ces émotions, quoi de mieux qu'un bon verre de whisky au pub? Direction Rose street, une rue piétonne côté New town, où l'équipe du Abbotsford nous attend, sourire aux lèvres (ok, le fait qu'ils retransmettent France-EcosEdimbourg 184se accentue peut-être légèrement ce sentiment d'être attendus le pied ferme!). Les boiseries, les lustres, le bar central version "petit cabanon" confèrent au lieu un charme très edwardien. Et contre toute attente, je dois dire que nous nous sommes montrés bien plus démonstratifs que nos hôtes lors du match... je pense que Mr Walker n'est pas étranger à cet "état d'esprit"!

 

Mais on ne peut séjourner à Edimbourg sans passer par la case "musées". A la national Gallery, Poussin côtoie Raphaël, El Greco et Goya, tandis que Ken Currie capture l'angoisse d'une main de maître avec ses Trois Oncolgues et qu'Edwin Lanseer témoigne d'un sens du relief vertigineux avec sa Scène dans les Highlands. Quant aux Trois Grâces de Canova, sa 2e version de la sculpture commandée par l'ImEdimbourg 198pératrice Eugénie (la 1e version se trouve au muimg 1153317968845sée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg), elles sont la preuve matérielle que la perfection ne peut exister que dans l'art. Ces trois déesses tout en marbre enlacées les unes aux autres, qui personnifient la vie dans toute sa plénitude, ont été sculptées avec une délicatesse infinie pour rendre hommage à la beauté (Aglaé), au charme (Talie) et à la joie (Euphrosyne)... Comment ne pas être admiratif face à ce travail de drapés, dont la précision est poussée jusqu'aux boucles des cheveux de ces demoiselles qui feraient rêver l'esprit le plus terre à terre?!

 

Autre musée, autre ambiance : des amis m'avaient fortement conseillé de faire un saut au National Museum of Scotland. Effectivement, ce musée ne ressemble à aucun autre. Et pour cause : tEdimbourg 063oute l'histoire de l'Ecosse y est présentée (sur 6 étages tout de même!).

Au sous-sol, des espèces de jedi de pierre représentent  les Vikings entourés de poteries, de céramiques et de bijoux plus fascinants les uns que les autres. Parmi tous les trésors exposés, une incroyable locomotive du XIXe, mise en route deux fois par jours, des vieux modèles de bateaux ou d´automobiles, des espaces dédiés à la vie quotidienne, au sport, à l'art du tissage, au tweed et au cachemire... On pourrait y passer la journée! Et comme l'entrée est gratuite, autant en profiter!

 Edimbourg 230

Sur Chamber Street, un joueur de cornemuse vient nous chatouiller les oreilles. Jamais cliché n'a été aussi doux! Une balade le long de Grassmarket street nous conduit jusqu'à la Cathédrale Saint-Gilles (ou "Kirk of Edinburgh"), aux somptueux vitraux. Construite au XVIIe, elle domine le coeur historique de celle que l'on nomme si justement "La Perle du nord".

 

L'heure du départ a sonné. En quittant Edinbourg, je me demande comment une ville dont on peut craindre une certaine hostilité au regard des monuments grisâtres et d'un temps peu clément réussi à vous envoûter comme ça, l'air de rien, et à gagner votre coeur d'une bien jolie façon. Des telles émotions qui me font m'exclamer haut et fort : Vivement les Highlands!  Edimbourg 139

 

 

Publié dans Voyages

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