Bons baisers du Bizen

Publié le par Lily

"Et si on testait les "after work"?" Cette idée des plus farflues, nous la devons à ma copine Nini, que l'on surnomme "l'Indiana Jones des nuits parisiennes", dont l'enthousiasme communicatif nous entraîne bien souvent dans des lieux assez inattendus dirons-nous...fiever.jpg

Etant donné qu'elle nous a permis de nous faire découvrir l'Ilé Chango, son capital confiance avait fort grimpé. Du coup, Line, MAF et moi nous sommes donné rendez-vous au Bizen, du côté de Réaumur, hier soir pour "tester le produit" comme dirait un commercial en goguette. Pour l'anecdote, Nini a préféré "décliner l'invitation", son pied ayant fait une malheureuse rencontre avec un meuble lundi soir.

Arrivées à 19h30 (plus ou moins, puisque j'ai encore réussi à lire mon plan du quartier à l'envers... Ben quand on n'est pas douée, on n'est pas douée, "et pis c'est tout" comme dirait le chevelu à la bouche de phoque - roh, je risque encore de m'attirer des ennuis pour tenir de tels propos... Tant pis, faut savoir vivre dangereusement paraît-il!), on entamme une première file d'attente pour entrer. Délestées de 15€ contre le super passe magique (qui nous a donc permis de gagner 5€!), nous découvrons les lieux... déjà bondés - la soirée ne commençant pourtant qu'à 19h. Au vue de la queue pour les vestiaires, Line a la brillante idée de commencer par une coupette, histoire de nous rincer la gorge et nous mettre directement dans l'ambiance. Au bout d'un quart d'heure, le barman (cousin d'Aimable, mais sans son orchestre) daigne nous accorder son attention pour nous servir (étrangement, il n'eût aucun mal à servir les gros baraqués derrière nous qui avaient la chance d'avoir le bras long... au propre comme au figuré!). Enfin bon, ne critiquons pas cette profession si difficile. Imaginez ce que c'est que servir du champagne et autres douceurs toute la soirée et ne pas pouvoir en profiter? Ben y'a de quoi tirer la même tronche que la tante Martine montant sur sa balance après les fêtes de fin d'année...

Le breuvage en main, nous patientons à nouveau pour nous rendre au vestiaire. Un quart d'heure encore après, nous revenons vers la salle où nous nous rendons compte qu'une nouvelle file s'est créée pour accéder au buffet. Prenant notre mal en patience, nous finissons par atteindre les mets composées de patates pâteuses et de tortellinis froids. Bon, on n'était pas là pour faire la fine bouche. Une fois le "repas gastromique" servi, on s'installe dans un petit coin... face aux toilettes! De toute façon, c'était ça ou manger debout collé-serré avec les autres badauds, au risque de voir son assiette valdinguer au premier coup de coude.

coffe-cuisine.jpgAfin de faire passer ce menu repas (après réflexion, je crois que les organisateurs de la soirée étaient en fait très attentionnés envers les hôtes, se souciant de leur système digestif qui allait être secoué par quelques pas de danse répétés... Bon sang, mais que fait Jean-Pierre Coffe!), nous retournons au bar. Les piliers de comptoir étaient toujours là, veillant à ce que le bar ne s'échappe pas. Mais soudain, une clochette retentit. 21h. Fin du service et place à la piste de danse. Si tu as soif, va falloir casquer maintenant! Euh, ça sentirait pas un peu l'arnaque cette histoire? Une question comme une autre...

Pas grave, on était là pour se détendre et se défouler sur le dancefloor! Britney chante à tue-tête (et nous avec), et c'est parti pour la séance de totale éclate! Sauf que tu te retrouves à jouer des coudes (à nouveau) avec mecs et des nanas se tapant la pause devant l'objectif... en plein milieu de la piste. c'est vrai que j'ai été un peu cruche sur ce coup de croire qu'une piste de danse était faite pour danser.

Au bout d'une heure, ça commence à s'activer sérieusement sous les projecteurs. Après avoir réussi à éviter deux mecs en costards qui s'étaient mis minables (comprendre qu'il n'y voyaient plus très clair), MAF, Line et moi enchaînons les chorégraphies au rythme d'Aretha, des Blacshak.jpgk Eyed Peas, de Shakira, d'Elvis Crespo ou de Madcon, dégoulinant tels de la guimauve par temps de fête foraine. MAF a d'ailleurs rendu dingue un jeune homme (quarantaine bedonnante, calvitie installée, chemise à carreaux sur petit pull aux auréoles intégrées sous les aisselles, et a priori, avec alliance... bref, une vraie merveille) qui lui a réclamé plusieurs danses. MAF, en plus d'être belle, est très charitable. Elle lui a acccordé la première puis l'a gentiment invité à aller voir ailleurs si elle y était. Parce que MAF, elle n'est pas très fortiche en apnée!

Ceci dit, on a passé un bon moment, mais cela tint plus au fait que nous fûmes ensemble toutes les trois qu'à la soirée elle-même. Parce que, si vous faite le compte, 15€ pour trois patates et deux cuillers de pâtes, une coupette de Mumm et 2h de danse, ben ça fait mal à la carte bleue...

Cependant, les aventurières que nous sommes sommes bien décidées à ne pas rester sur un échec : prochaine étape, le VIP Room... En espérant ne pas tomber à Bimboboland... Les risques du métier en quelques sortes!

Publié dans Mes découvertes

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B
<br /> Bidonnée.... Je suis aventurière mais pas suicidaire ;)<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Pfff... je croyais les bretonnes beaucoup plus téméraires! Petite joueuse!!!<br /> <br /> <br />
M
<br /> C'est vraiment mieux avec les photos en tout cas félicitations tu es toujours aussi douée<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Merci mouna! C'est gentil de prendre soin de mon égo comme ça ;)...<br /> <br /> <br />
M
<br /> lol mais vous êtes de vraies aventurières dis moi !!<br /> <br /> <br />
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L
<br /> T'as vu ça? La jungle parisienne n'aura bientôt plus de secret pour nous! J'me demande quand même si c'est une bonne chose...<br /> <br /> <br />